Le cycle de conférences s’est enfin achevé avec Erwan Devez, consultant en neurosciences et neuromanagement, qui est revenu sur la complémentarité entre l’activité neuronale humaine et son rapport avec le numérique. « À plus forte raison en France, pays marqué par le doute, la philosophie cartésienne et par un goût prononcé pour le débat, nous balançons entre un rejet de principe ou une adoration aveugle en matière d’IA. Les champs de développement sont extraordinaires mais posent des questions majeures de société, sur notre rapport à l’autre, sur la déshumanisation. Il ne faut ni rester aveugle, ni rejeter, il faut comprendre ! ». Le spécialiste a ainsi invité l’auditoire à dépasser les craintes, les idées reçues et les positions manichéennes sur l’IA pour mieux saisir comment cet outil peut servir l’intelligence humaine.