<p></p> © 123RF - natalviman

Selon l’ADEME faire l’acquisition d’un ordinateur portable reconditionné revient à éviter l’extraction de 127 kg de matières premières et l’émission de 27 kg de gaz à effet de serre par année d’utilisation.

En partenariat avec le Sirrmiet, le syndicat des reconditionneurs français de produits électriques et électroniques, l'INR (l'Institut du numérique responsable) et Hop (Halte à l'obsolescence programmée), la plateforme de produits numériques reconditionnés pour les professionnels, Keeep, livre les résultats de son baromètre. Focus sur les chiffres à retenir.

5 chiffres sur l'achat de produits numériques reconditionnés

36 %

des professionnels qui n'ont pas encore acheté de produits issus du réemploi veulent investir dans les douze prochains mois. Une tendance stable puisqu'ils étaient autant en 2022. Ce qui questionne au passage le fait que les intentions d'achat ne se traduisent pas forcément en actes

32 %

des entreprises qui ont franchi le pas du reconditionné consacrent au moins 20 % de leur budget à l'achat de ces produits. Un signe que les entreprises sont de plus en plus conscientes de l’enjeu écologique et de l'empreinte carbone de leurs achats.

Jean-Lionel Laccourreye, Président du Sirrimiet : « le reconditionné, qui allie lutte contre la fracture numérique, préservation de l’environnement, optimisation budgétaire et création d’emplois, limite le renouvellement prématuré des outils numériques (smartphones, tablettes, ordinateurs…), dont la fabrication représente jusqu'à 70 % de leur empreinte carbone. »

7 sur 10

Les petites structures - de moins de 50 salariés - sont plus sensibles aux avantages budgétaires que les plus grandes entreprises. 72 % pensent que le recours aux produits reconditionnés permet de mieux équiper les collaborateurs avec un budget équivalent (contre 63 % des plus de 50 salariés).

+13 points

Des freins persistent dans la perception des produits reconditionnés. Parmi le plus important, le rapport entre la qualité et le prix reste jugé insuffisant par les entreprises. Ce critère a bondi de 13 points par rapport à 2022 (32 % des sondés faisaient du rapport qualité prix une barrière).

Jean-Christophe Chaussat, Président de l’INR : « Évidemment, sur le marché tech, il est illusoire d'espérer pouvoir se passer du neuf, qui mène aux avancées technologiques et permet d’approvisionner le marché de la seconde main. En revanche, il est évident qu’avec des modes de consommation davantage tournés vers la réparation et le recours à des produits reconditionnés, en opposition à la surconsommation, nous combattons efficacement le gaspillage et la surproduction. Le reconditionné Made in France par des professionnels certifiés est un atout majeur. »

97 %

La garantie et le SAV demeurent parmi les critères les plus importants dans le choix d'un partenaire ou fournisseur.