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Selon une nouvelle étude Quocirca, le taux d’acceptation de l’intelligence artificielle varie selon les métiers au sein d’une même société.

Mi-janvier 2024, le cabinet d’analyse spécialiste des technologies Quocirca a publié une nouvelle étude sur l’implantation de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises. 800 personnes ont été interrogées au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et aux États-Unis. L’analyse montre que 70 % des sondés utilisent déjà l’IA d’une manière ou d’une autre dans leur activité. Les principales attentes envers cette technologie à l’avenir se portent sur l’IA générative (40 %), le machine learning (32 %) et la RPA ou automatisation robotisée des processus (31 %). 84 % des structures prévoient donc d’augmenter leurs investissements en la matière.

Du côté des salariés, la perception de l’intelligence artificielle diffère selon les métiers. Sans surprise, les employés des services informatiques ont plus d’appétence pour cette technologie. Huit personnes sur dix estiment ainsi que l’IA offre des résultats satisfaisants, mais ce chiffre s’élève à 88 % chez les responsables IT contre 70 % chez les salariés tertiaires. Ces derniers pensent que les principaux facteurs d’adoption de l’IA sont la réduction des coûts (36 % versus 25 % des décideurs IT) et l’automatisation de certaines tâches (29 %). Ils se montrent aussi plus méfiants vis-à-vis des risques liés à l’IA, comme la sécurité et la confidentialité (31 %) et de mauvaises décisions suivant l’IA (28 %). Enfin, un quart des personnes interrogées s’inquiètent pour leur emploi à cause de cette nouvelle technologie : 31 % chez les travailleurs tertiaires contre 19 % des utilisateurs IT.