we-work.jpg WeWork, 5 Rue des Italiens dans le 9e arrondissement de Paris.
Fragilisé par la pandémie et les mesures de télétravail, WeWork, le géant du coworking, annonce un taux d’occupation de ses espaces en hausse de sept points en décembre 2021 pour atteindre 66 %.

Times, ce taux était tombé à 47 % fin 2020 contre 72 % au début de la même année. Le groupe indique une croissance continue de ses ventes au quatrième trimestre 2021 avec près d’un million de mètres carrés commercialisés, dont 483 000 m² de nouveaux bureaux. Les adhésions au passe individuel All Access sont elles aussi en augmentation, passant de 32 000 novembre à 45 000 à la fin de l’année. Alors qu’en 2015, seuls 10 % des clients de WeWork étaient des sociétés, les membres Enterprises (plus de 500 employés) représentent 47 % du total des adhésions physiques avec une durée moyenne globale d’engagement qui se maintient à 20 mois.

Réduction des dépenses

Ces bons résultats interviennent alors que la flambée des contaminations au variant Omicron fait une nouvelle fois peser la menace d’un ralentissement du marché du coworking. Une cinquième vague qui pourrait contrarier l’objectif du PDG, Sandeep Mathrani, d’atteindre la rentabilité en 2022. En octobre dernier, le groupe a finalement réussi son entrée à la bourse de Wall Street après une première tentative avortée en 2019. Depuis, WeWork s’est engagé dans un vaste plan de réduction des coûts et de ses frais de fonctionnement. L’entreprise a licencié près de deux tiers de ses salariés tout en restructurant son portefeuille immobilier avec la fermeture de certains sites et la renégociation des baux. Aujourd’hui, WeWork compte 756 implantations réparties dans 38 pays, avec près de 912 000 postes de travail et 590 000 adhésions physiques.