IBM_Pour-les-DRH,-le-télétravail-est-là-pour-rester
Une récente étude vient confirmer ce qui semble inéluctable : accéléré par la crise sanitaire, le travail à distance va s’inscrire dans le temps. Si une écrasante majorité des entreprises disposent d’ores et déjà d’un cadre pour l’organiser, près de la moitié des « récalcitrantes » ont prévu de suivre le mouvement.

Il n’y aura pas de retour en arrière : généralisé depuis le début de la crise sanitaire, le télétravail devrait s’installer dans la durée selon les DRH interrogés par le cabinet Gras Savoye Willis Towers Watson*. D’après cette étude réalisée auprès de 120 responsables, seulement 18% des entreprises ne disposent toujours pas disposer d’un cadre pour l’organiser. Et parmi elles, près de la moitié projette d’adopter des principes qui prendront effet cette année.

Quant aux organisations qui disposent déjà d’une politique en la matière, une majorité (58%) considère ces changements seront permanents, y compris une fois la crise sanitaire terminée. Les PME semblent toutefois plus récalcitrantes à la généralisation de ce mode de travail (un tiers d’entre elles ne savent pas encore si ces mesures resteront permanentes ou non). Indemnisation des salariés Le rythme de télétravail largement plébiscité par les organisations est de deux jours par semaine (43% des DRH optent pour cette option). 27% choisissent une journée hebdomadaire, et 15% envisagent de passer à trois jours. Seules 2% sont sur un temps plein en distanciel (5 jours).

Près de la moitié des DRH déclare que moins de 25% de leur population est en télétravail. Mais pour certaines entreprises (20%), il concerne plus de 75% des effectifs. Une majorité des responsables interrogés considère les conditions de travail à distance comme un enjeu majeur. 75% affirment ainsi avoir pris des mesures pour faciliter sa mise en place et formé les manageurs à la gestion d’équipes à distance.

Deux tiers d’entre eux ont également engagé des actions de prévention des risques psychosociaux. Néanmoins, 60% des DRH n’ont pas prévu d’indemniser leurs salariés pour compenser la non-prise en charge des avantages initiaux (indemnités déjeuner, remboursement d’une part des abonnements de transports en commun, absence de salles de sport…). En revanche, près de la moitié des entreprises ont remboursé leurs salariés concernant l’achat de matériels, tels que des casques audio, des claviers ou des double-écrans. *en partenariat avec RH&M et ABV Group, étude réalisée auprès de 120 DRH.