Distanciation dans la restauration collective
Retour en arrière pour les cantines d’entreprise : la règle des 8 m² par salarié, de mars dernier, prime. Les gestes barrières élémentaires sont rappelés dans une fiche dédiée à l’organisation et le fonctionnement des restaurants d’entreprise. Deux mètres de distance à respecter entre les personnes lorsque l’on se trouve à table sans porter le masque.
Les moments conviviaux déconseillés
Le protocole ne recommande plus les pots de départ ou les fêtes de fin d’année dans ce contexte particulier. S’ils sont tout de même organisés, il préconise un strict respect des gestes barrières et le port du masque autant que possible.
L’aération des pièces est cruciale
Réflex essentiel tant pour le renouvellement de l’air que pour éviter une atmosphère viciée, l’aération représente un bon allié contre la diffusion du virus. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande ainsi d’aérer durant cinq minutes toutes les heures et de vérifier « l’apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation régulièrement vérifié et conforme à la réglementation ». La mesure du taux de dioxyde de carbone (CO2) présent dans les pièces constitue enfin un bon moyen pour les entreprises de limiter l’occupation des lieux. Le ministère du Travail incite également à appliquer procédures de désinfection et le nettoyage régulier des surfaces pour éviter les transmissions par contact avec les mains.
Indemnités pour la garde d’enfants
Les parents devant garder leurs enfants à la maison pourront bénéficier d’indemnités journalières de la part de l’Assurance maladie. « Ce n’est pas du chômage partiel et vous devez voir avec votre employeur si vous pouvez télétravailler en gardant un enfant, a expliqué Elisabeth Borne. Mais si vous avez un enfant en bas âge, ce n'est pas très commode. Dans ce cas-là, vous pouvez vous arrêter et bénéficier d'indemnités journalières"
Pas de changement pour le télétravail
Le ministère laisse à l’appréciation des entreprises la nécessité de recourir au télétravail.
Depuis septembre, le protocole ne définit plus un nombre de jours minimal de travail à distance.
Il laisse en effet les employeurs mettre en place un dialogue social pour discuter de ces modalités. Un décision bien accueillie par les partenaires sociaux, favorables à ce que les règles sur le télétravail continuent à être décidées au sein de chaque organisation.