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À l’occasion de son 2e Observatoire de la transformation du travail, réalisé par OpinionWay, Topics s’est penché sur le profil des manager dans les grandes entreprises. L’étude s’intéresse notamment à leur vision sur les mutations du travail.

En 2021, le premier baromètre de Topics faisait le constat global de l’évolution nécessaire de la culture managériale des entreprises. Avec la conviction qu’un management fondé sur la confiance et l’autonomie représentait le premier levier de performance économique et de qualité de vie au travail.

Un an plus tard, l’étude se penche sur la figure du manager et dresse un portrait plus précis de ses caractéristiques et de sa vision sur la mise en place du travail hybride. La fonction reste majoritairement occupée par des hommes qui représentent 67% des effectifs. Elle est très largement réservée aux 35 – 64 ans (90%) qui ont sous leur responsabilité des équipes entre trois et dix personnes (48%) voire plus (pour 38% des cas). Leur répartition géographique est relativement équilibrée entre l’Île-de-France et les autres régions.

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Pour six manager sur dix, le travail hybride est bel et bien une réalité du quotidien qui implique  de suivre les grandes tendances de l’évolution du travail. Si la multiplication et la formation des outils digitaux et technologiques constitue la priorité numéro une, 2022 marque une nette progression des enjeux de responsabilité sociétale et environnementale. Une tendance marquée qui se confirme avec 72 % de managers de managers qui accordent plus d’importance à l’intégration des enjeux RSE au cœur de leur activité.

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Parmi les grands défis du management, maintenir la cohésion des équipes et l’engagement des collaborateurs reste une priorité vitale pour la vie de l’entreprise. Cette pression constante sur les épaules des managers en fait les garants du fonctionnement hybride mais également la principale cause de leur démission. Le défi pour les grandes entreprises sera donc aussi de revaloriser une fonction qui prend parfois des allures de sacerdoce et de garder à l’esprit que les managers placent leur épanouissement et accomplissement personnel comme l’élément le plus précieux dans leur travail (23%) derrière la rémunération.