Malgré le contexte sanitaire et les conditions de travail particulières, les Français ne renonceront pas à prendre des vacances cet été. Une étude menée auprès de 2400 personnes par Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, révèle que la généralisation du télétravail aura pourtant un impact sur les congés de juillet et août.
Beaucoup d’entreprises fermant leur porte pendant l’été, elles imposent souvent une période déterminée de congés et concentrée sur les deux mois. Une majorité d’employés, près de 57%, prévoient donc de partir deux semaines minimum contre seulement 27% qui envisagent seulement une semaine ou quelques jours. Crise et règles sanitaires obligent, neuf français sur dix songent à passer leurs vacances estivales en France en évitant les voyages en dehors des frontières. Mais contrairement à l’été dernier, la généralisation du télétravail est davantage ancrée dans les entreprises et dans l’esprit de leurs salariés.
Conséquence directe de l’habitude prise de travailler à domicile : 54% des Français prévoient de télétravailler sur leur lieu de vacances, un mode d’organisation à double tranchant puisque 62% d’entre eux admettent qu’il aura un impact sur leur productivité.
Un sentiment désagréable d’être connectés
L’étude révèle enfin que 58% des personnes interrogées estiment qu’il leur sera difficile de déconnecter cet été. Un chiffre qui rappelle aux entreprises les limites du travail à distance pour leurs salariés, à savoir l’équilibre difficile à trouver entre la sphère privée et personnelle. La rentrée sera donc logiquement synonyme de retour au bureau : 63% des Français, prévoient un minimum de trois jours de présentiel dès le mois de septembre, et 42% envisagent d'être au bureau tous les jours de la semaine.