© Adobe Stock
Après avoir sondé les nouveaux besoins et attentes des employés de 11 pays, Steelcase livre les résultats de sa dernière étude internationale sur le travail hybride.

Flex office, poste attribué et télétravail : l’équation difficile

Depuis le début de la pandémie, en mars 2020, l’expert de l’aménagement et des modes de travail a mené une douzaine d’études pour mesurer l’impact de la crise sanitaire et la transformation des environnements de travail. Avec cette dernière étude quantitative, réalisée à l’automne 2021, Steelcase met en lumière les attentes des salariés en matière de flexibilité du travail hybride.

Si la généralisation du télétravail a véritablement fait bouger les lignes en injectant davantage de souplesse et d’autonomie dans les modes de travail, elle n’a pas pour autant dépourvu les collaborateurs de leur attachement aux bureaux de leur entreprise. En moyenne, la majorité des répondants de l’étude (55%) préfèrent ainsi disposer d’un poste attribué plutôt que davantage de jours de télétravail. Un signe qui indique que l’intimité, le confort et l’espace personnel prévaut sur le tout-flexible. À noter que la tendance est encore plus marquée en France avec 62%, deuxième pays derrière la Chine à vouloir un poste attribué au bureau.

Le déclin des postes attribués

Dans les faits, depuis le début de la pandémie et dans le sillon historique de l’open space, le mode flex office s’est démocratisé auprès des entreprises. Plus de flexibilité, meilleure gestion du taux d’occupation, diversité des aménagements… les organisations sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à l’adopter et à délaisser les bureaux attribués.

DEclinbureauxattribuEs.PNG
© Steelcase

À l’échelle mondiale, 15 % des employés de grandes entreprises (+ de 10 000 personnes) ont ainsi perdu leur poste attribué depuis la pandémie. 10 % des employés sont concernés, indépendamment de la taille des organisations. L’étude précise cependant que ce mode d’aménagement flex office doit préserver le sentiment d’un espace « à soi » en plus de répondre aux besoins d’isolement : « Si l’environnement de travail manque d’espaces privatifs favorisant la concentration, d’espaces d’équipe ou d’endroits où déposer ses effets personnels, les individus risquent de se sentir perdus. Ces employés « nomades » auront du mal à se sentir en phase avec leur entreprise et à s’affranchir du sentiment d’isolement apparu pendant les périodes de confinement.