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A l’occasion de la septième campagne nationale « Semaine de la santé auditive au travail », qui se tenait du 17 au 22 octobre 2022, l’association Journée nationale de l’audition a demandé à l’Ifop d’enquêter sur le bruit et la santé auditive au travail.

Menée auprès de 1 118 personnes de 18 ans et plus mi-septembre, cette étude explore la perception des salariés vis-à-vis de l’ambiance sonore sur leur lieu de travail. Focus sur les chiffres-clés de cette analyse.

51% 

des Français se disent gênés par des nuisances sonores sur leur lieu de travail. Ce chiffre monte à 56% chez les télétravailleurs. Un télétravailleur sur deux affirme aussi que le bruit pourrait lui faire fuir le présentiel.

61%

des personnes travaillant dans le commerce expriment une gêne par le bruit. Sur la seconde marche du podium, l’agriculture et l’industrie sont les secteurs les plus générateurs de bruit (58%). Les travaux publics et la construction arrivent troisième (57%), devant le secteur des services et administrations (48%).

Top 5 des sources de nuisances sonores au travail


1. Le bruit provenant de l’extérieur ;
2. Les allers et venues de personnes ;
3. Les conversations entre collègues ;
4. Les appels téléphoniques et visioconférences ;
5. Le matériel utilisé.

62% 

des personnes interrogées pensent que le bruit au travail a des conséquences négatives. Pour 48% il cause de l’incompréhension avec les personnes qui encadrent (+12% par rapport à 2019), pour 45% de l’agressivité dans les échanges (+13% vs. 2019), pour 41% des tensions et conflits au sein des équipes (+10% depuis 2019), et pour 37% des comportements de repli sur soi (+9% vs. 2019). Ces sentiments sont exacerbés chez les télétravailleurs.

1 employeur sur 4 

a proposé des casques de communication spécifiques pour réduire la nuisance sonore sur le lieu de travail ; 23% ont mis en place des espaces pour s’isoler du bruit ; 22% ont opté pour des réaménagements des l’espace. Les initiatives pour remédier au problème sont donc encore minoritaires.